Alors comme ça, il existerait une catégorie de personnes qui ne serait pas faite pour le digital ?

C’est vrai que l’on connait tous un réticent aux nouvelles technologies ou un allergique aux réseaux sociaux… Pourtant, Internet et les technologies qui lui sont associées ne sont plus réservées aux technophiles. Désormais, tout le monde peut accéder au digital. Nous avons tous un potentiel web.

Les modes d’accès à Internet sont aujourd’hui multiples : ordinateur, tablette, smartphone… Chacun peut trouver celui qui lui convient le mieux et choisir d’utiliser une souris, ses doigts ou même sa voix. Désormais, la toile est même à la portée des enfants non lecteurs.

Par ailleurs, Internet n’est plus seulement une immense base de données où chacun devra aller fouiller pour extraire son graal. Le référencement facilite l’accès aux informations pertinentes et les moteurs de recherche ont depuis longtemps appris à traduire nos questionnements naïfs en requêtes, et à hiérarchiser leurs résultats. Les acteurs du Web apprennent à nous connaître* pour nous proposer des contenus adaptés à nos centres d’intérêt. Avec le web intuitif qui devance nos désirs, chacun profite facilement d’un Internet sur-mesure.

Alors si la techno-déficience est une chimère, pourquoi certains sont-ils encore convaincus d’en souffrir ? Sans doute plusieurs hypothèses sociétales et intrinsèques s’entrechoquent-elles ici sans pour autant se contredire. Mais peu importe ces raisons, force est de constater que l’intérêt de l’utilisateur l’emporte toujours sur ses réticences.

A peine a-t-il posé son doigt sur l’écran que l’internaute en devenir se rend compte des possibilités infinies de la technique et du web. Apprendre, partager, créer, communiquer, acheter, vendre, s’informer… Quels que soient nos centres d’intérêt, Internet aura toujours quelque chose à nous apporter ! Le web a cela de magique : même en n’y cherchant rien, chacun y trouve satisfaction. Et l’intérêt agissant comme un levier, le supposé incompétent de jadis va rapidement devenir acteur chevronné du numérique.

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